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Blessures à la tête

Ne jamais sous-estimer un choc à la tête
Il y a deux réflexes à avoir en cas de choc à la tête : déterminer en premier lieu s’il s’agit d’une commotion cérébrale, et si c’est le cas, rester au repos aussi longtemps que nécessaire avant de jouer à nouveau.

La commotion cérébrale est une lésion au cerveau très redoutée, car elle peut affecter la mémoire, la concentration et le discernement, entre autres. Concrètement, il n’est pas du tout évident d’identifier ce type de traumatisme crânien. Contrairement aux idées reçues, la commotion cérébrale n’entraîne pas nécessairement une perte de connaissance. La personne qui en est victime peut se trouver désorientée ou perdre conscience du temps, de la date ou du lieu où elle se trouve temporairement. La commotion cérébrale peut provoquer des migraines, des vertiges, des nausées, des pertes de coordination ou d’équilibre.

En cas de doute, s’abstenir
Après tout choc à la tête, il est important de diagnostiquer s’il y a eu ou non commotion cérébrale. Si vous vous sentez un peu étourdi mais que vous estimez pouvoir reprendre la partie, réfléchissez-y à deux fois. Un seul mot d’ordre : dans le doute, mieux vaut s’abstenir.

Ne pas prendre à la légère un choc à la tête. Aucun match n’en vaut la peine
En cas de choc anodin ou dans un match décisif, personne n’a envie d’abandonner la partie. Un outil a été mis au point afin d’évaluer rapidement l’état d’un joueur au bord du terrain : le Pocket SCAT, qui consiste en une analyse des symptômes, une série de questions et un test d’équilibre. Si l’un des symptômes caractéristiques est identifié, le joueur a peut-être subi une commotion cérébrale et doit quitter le terrain. En règle générale, il est recommandé de pratiquer ce test après tout choc à la tête.

À quel moment revenir
En général, la plupart des commotions guérissent toutes seules au bout de quelques jours. Pendant cette période, le repos total est prescrit. Même les activités nécessitant de la concentration, comme écrire des SMS, jouer aux jeux vidéo ou étudier sont à proscrire. Lorsqu’il s’estime prêt, le joueur se réfère à un guide étape par étape pour reprendre progressivement la pratique du sport. En l’absence de symptômes, ce processus prend environ une semaine.

Ne jamais rejouer au football tant que les symptômes persistent !

Guide de reprise étape par étape à la suite d’une commotion cérébrale
1. Aucune activité, repos total. Une fois que l’athlète ne ressent plus de symptômes, il passe à la deuxième étape. L’athlète doit passer au moins une journée par étape.
2. Pratique d’exercices aérobiques légers tels que la marche à pied ou le vélo d’appartement, sans recherche d’endurance. En l’absence de symptômes, l’athlète passe à la troisième étape. Si les symptômes réapparaissent, l’athlète reprend la première étape.
3. Entraînement propre au sport pratiqué (patinage pour le hockey, course pour le football), ajout graduel d’exercices d’endurance (introduction possible à l’étape suivante). En l’absence de symptômes, l’athlète passe à la quatrième étape.
4. Manœuvres d’entraînement sans contact. En l’absence de symptômes, l’athlète passe à la cinquième étape.
5. Entraînement normal avec contact, sous caution d’un certificat médical. En l’absence de symptômes, l’athlète passe à la sixième étape.
6. Reprise complète.